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Interview : Le Private Equity s’ouvre aux investisseurs privés

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Le Private Equity se démocratise, est-ce une bonne chose pour vous qui avez été un pionnier ?

C’est une excellente chose, parce ce que cette démocratisation permet aux clients privés de se bâtir des patrimoines longs à partir de Private Equity, ce qu’ils ne pouvaient pas faire jusqu’à récemment, dans la mesure où les tickets unitaires étaient très élevés pour les meilleurs fonds. L’accès au Private Equity n’était donc possible que pour les plus grands institutionnels du monde ou pour les plus grandes familles du monde, qui se comportaient de facto comme des grands institutionnels. C’est cela le cœur de la révolution apportée par Altaroc : mutualiser, pour le compte de plus petits investisseurs, des accès qui ne leur sont possibles que grâce au « tuyau industriel Altaroc » et auxquels, seuls, ils n’auraient pas pu accéder précédemment. Il y a aussi un bienfait sociétal : cela permet à des clients privés de se bâtir une retraite longue par le Private Equity, ce qu’il n’aurait pas été possible de faire précédemment. 
 

À quels investisseurs privés le Private Equity s’adresse-t-il ?

Avec Altaroc, le Private Equity s’adresse à tous les investisseurs privés dans la mesure où le ticket d’entrée est de 100 000 euros, tirés sur 5 ans, à hauteur de 20 000 euros par an, du fait des abonnements que nous avons mis en place. Pour être capable d’engager 20 000 euros/an pendant 5 ans, il faut des revenus raisonnables. Il y a une quantité significative de personnes en France capables de mettre 20 000 euros/an. Nous avons aussi quelques familles extrêmement fortunées, qui ont pris des engagements unitaires par fonds Altaroc supérieurs à 10 millions d’euros, parce qu’elles nous ont dit de pas avoir trouvé de produit aussi pur et qualitatif sur le marché. Nous avons donc une clientèle très large, qui va de l’avocat jusqu’au chirurgien, pharmacien, dentiste, le dirigeant de grande entreprise ou encore les familles extrêmement fortunées. Altaroc s’adresse à un panel très large, tant en termes de métiers qu’en termes d’âge : nous avons des personnes qui ont souscrit à l’âge de 30 ans, et d’autres à 85 ans. 
 

Quelles perspectives un investisseur privé peut-il attendre du Private Equity ?

La performance historique du Private Equity dépend de la « ligue » dans lequel les fonds interviennent. La Ligue 1 du Private Equity mondial (c’est-à-dire le premier quartile ou les 25% des meilleurs fonds mondiaux) – celle où investit Altaroc – a livré historiquement plus de 20% de TRI net de tous frais. Si nous enlevons environ 2% de frais d’Altaroc, nous nous retrouvons sur des niveaux de performance historique absolument exceptionnels. Nous avons prudemment budgété une performance nette Altaroc d’environ 13 à 14%, qui prend en compte des marges de prudence importantes. Mais surtout, cette performance est très intéressante car elle est réalisée sur un portefeuille mondial très diversifié, construit autour des meilleurs gérants de Private Equity. Donc en termes de volatilité et de décorrélation par rapport aux marchés, nous avons un produit très diversifié en termes de risques et d’exposition géographique, sectorielle et gérants, qui devrait produire des retours très stables.

 

Pour l’investisseur privé, quelles précautions prendre ?

Concernant le Private Equity, la précaution principale est de s’entourer de professionnels, la classe d’actifs demeurant complexe dans son fonctionnement. C’est une classe d’actifs qui est historiquement réservée aux professionnels. Elle est secrète et opaque, elle a son propre langage. Il est fondamental d’y investir à côté de professionnels et d’être très bien accompagné et conseillé. C’est une industrie qui peut être passionnante si on la navigue bien mais qui peut être dangereuse si on la navigue mal, parce que n’oublions pas que le produit étant par nature illiquide, si on s’est trompé, on est en quelque sorte bloqué pendant 10 ans. Et comme il y a un écart de performance majeur entre les très bons (« la ligue 1 » du premier quartile) et les très mauvais (« la ligue 4 » du 4e quartile), même si la moyenne est très attractive, il est important de bien la naviguer, et pour bien la naviguer, il faut être bien accompagné. C’est tout l’intérêt de le faire avec Altaroc. Nous sommes des professionnels très avisés, très avertis. Maurice et moi investissons d’ailleurs des sommes considérables à côté de nos clients. Nous sommes très alignés avec eux.

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